Un
NavigateurWeb est un logiciel capable de lire des pages publiées sur le web.
Plus qu'un panaroma du marché, nous tentons de répondre ici à certaines questions relatives aux navigateurs.
Dernière mise à jour : 17/01/2005 (partielle)
En deux mots, quel est l'état actuel du marché ?
Microsoft détient environ 90-95% du marché avec son navigateur Internet Explorer (toutes versions confondues). Le reste du marché est partagé entre Konqueror, Mozilla, Netscape, Opera et Safari. Depuis quelques mois, l'apparente stabilité du marché (domination d'Internet Explorer) ne saurait masquer 1. la perte de vitesse technologique de Microsoft (navigateurs vieillissants et peu fiables), 2. l'arrivée effective de challengers nombreux et technologiquement avancés (Mozilla, Opera, Safari), 3. la perspective de profondes évolutions du marché avec l'arrivée de nouveaux terminaux web (PDA,
WebTV?, etc.).
Comment le marché va-t'il évoluer ?
On peut raisonnablement penser qu'à court/moyen terme la perte de vitesse d'Internet Explorer va perdurer pour plusieurs raisons :
- l'année 2004 a été le théâtre une grande publicité (négative) sur failles de sécurité d'Internet Explorer, certaines institutions nationales allant même jusqu'à recommander d'éviter de l'utiliser pendant un certain temps
- dans le même temps, une importante publicité est faite autour de navigateurs alternatifs notamment sur le sujet de la sécurité, sont mises en avant leur modernité et leur facilité d'installation pour séduire l'utilisateur, de son côté Microsoft explique qu'aucune grande évolution fonctionnelle ne sera proposée avant 2006
- Microsoft n'offre pas à tous ses utilisateurs la correction de tous les bogues découverts, seuls les posséceurs de Windows XP peuvent installer toutes les corrections du navigateur, ce qui pourrait pousser les autres à aller voir ailleurs...
- les navigateurs alternatifs se sont largement répandus chez les utilisateurs techniques (du domaine informatique), ceux-là même qu'un utilisateur non connaisseur écoutera volontiers
- Internet Explorer n'est plus disponible que sur la plateforme Windows, or :
- Mac OS X, avec son revirement Unix pour se créer une ouverture sur les logiciels libres, (re)devient une plateforme séduisante pour tous les utilisateurs [retrouver les liens qui vont bien...], d'autant plus que Apple se positionne depuis début 2005 sur le segment des ordinateurs bon marché (Mac mini)
- Linux ne cache plus sa volonté d'envahir bureaux, écoles et maisons après avoir envahi les serveurs [retrouver les liens qui vont bien...], de nombreuses institutions nationales revendiquent d'ailleurs l'intérêt du logiciel libre dont Linux fait partie
- Windows est de très loin la principale cible des virus et autres logiciels espions, ce qui pourrait poser de plus en plus de problèmes avec la démocratisation de l'Internet rapide (connexion permanente des utilisateurs + gros volumes de données échangés)
Cependant cette perte de marché a un frein : les entreprises. Nombreuses en effet sont les entreprises qui ont misé sur Internet Explorer et ses composants spécifiques pour développer leurs applications Intranet voire Internet pour les moins sérieuses (lire en bas de la page). Redévelopper pour d'autres navigateurs coûte cher, de même que développer pour plusieurs navigateurs - du moins a priori. Par ailleurs certaines applications Microsoft largement répandues génèrent des pages web spécifiques à Internet Explorer, c'est le cas des transparents "Html" de Office.
A long terme (après 2007), la tendance dépendra donc de plusieurs facteurs :
- la pénétration des plateformes alternatives (Mac OS X et Linux principalement) notamment sur les marchés émergents (Asie)
- la qualité constatée sur le moyen terme des navigateurs alternatifs et des plateformes alternatives, notamment sur le registre sécurité
- les réponses fournies par Microsoft (sécurité de Windows et d'Internet Explorer, nouvelles fonctionnalités, ouverture sur les logiciels libres ?)
Comment être sûr de contenter tous les clients d'une application web internet ?
L'amélioration croissante du support des standards du W3C dans le navigateurs permet d'envisager des développements "multi navigateurs" pour des coûts plus raisonnables qu'il y a quelques années. On pourra lire notamment l'analyse historique effectuée par Alain Oguse : "
".
Pour de plus amples informations on pourra encore consulter le site francophone
http://openweb.eu.org/.
Dans un contexte internet, peut-on se passer de recetter une application avec tous les navigateurs ?
Il existe
plusieurs dizaines de navigateurs. Quelques lignes de code suffisent à faire planter certains... Comment connaitre mon public ?
[...]
Références
Documents généralistes
Quelques navigateurs répandus
- [navigateurs basés sur le moteur de rendu] Gecko :
- Camino, pour Mac OS X (anciennement ChiMera?)
- Minimo [en] : navigateur Mozilla minimaliste pour terminaux mobiles
- MoZilla 1.x
- Mozilla Firefox (anciennement Firebird et encore plus anciennement Phoenix)
- NetScape? 6.x-7.x
- K-meleon
- Galeon
- etc.
- [navigateurs basés sur le moteur de rendu] InternetExplorer :
- [navigateurs basés sur le moteur de rendu] Khtml :
- Autres navigateurs :
- Opera
- Lynx et Links
- Omniweb
L'utilisation des navigateurs
Critique des sources
Les études sur le choix d'utilisation des navigateurs sont de deux types :
- les études effectuées par des sites à forte audience (internet.com, google.com ou autre). Ces études offrent un intérêt pour autant que :
- le site effectuant l'étude est correctement accessible par tout type de navigateur
- le public de ces sites soit représentatif
- les navigateurs soient correctement identifiés
- les études effectuées par des fournisseurs de statistiques indépendants (Xiti, eStat, etc.). Ces études sont efficaces pour autant que les "clients" de ces services soient représentatif de la population totale. Une courte analyse qualitative montre par exemple que les sites dédiés aux technophiles (gros consommateurs de navigateurs alternatifs), ne sont pas clients de ces services -- et l'on sait également que ces "technophiles" sont les surfeurs et les acheteurs de la première heure, ainsi que des leaders d'opinions.
Par ailleurs, toutes ces études fonctionnent sur le même principe : la reconnaissance d'une
envoyée par chaque type de navigateur. Or il est
assez facile, pour un utilisateur, de modifier cette chaîne pour faire passer son navigateur pour un autre. La chose semble peu connue et les motivations obscures. On peut donc raisonnablement penser que la plupart des utilisateurs ne le font pas, mais il faut garder à l'esprit que les statistiques produites peuvent en être faussée. Pour étayer nos propos, un sondage sur le site technophile linuxfr.org, couvrant plus de 2500 personnes, fait état d'environ
5% d'utilisateurs faussant l'identification de leur navigateur.
Enfin, on note de fortes disparités régionales qui faussent ces statistiques : en Allemagne, par exemple, le site à forte audience Der Spiegel crédite Mozilla et Netscape 7 de
plus de 15% mi-2003 (sur un échantillon de 125 millions de hits), alors qu'il est crédité au niveau mondial d'environ 1,5 à 2% -- ces chiffres trouvent un début de confirmation dans ceux, équivalents, du fournisseur de statistique web allemand
webhits.de.
Il faut encore mentionner le fait que les outils de statistiques employés suivent souvent mal l'évolution des navigateurs : beaucoup de sources confondent par exemple Mozilla et Netscape. Il semble d'autre part que certaines sources ne reconnaissent pas certains navigateurs ayant un pourcentage non négligeable, perdus dans la rubrique "autres". Les outils offrant un détail fin de la répartition des navigateurs sont très rares : on pourra citer en exemple
BBClone.
Synthèse des études : part de marché mi 2003
Toutes les études citées mentionnent que
InternetExplorer est aujourd'hui (mi 2003) utilisé par 95% des internautes : 65% pour IE 6.0, 18% pour IE 5.5 et 12% pour IE 5.0 (chiffres approximatifs). Les 5% de navigateurs restant se répartissent de la manière suivante : environ 1,5% pour Mozilla, 1,1% pour Netscape 7 et 0,7% pour Netscape 4.7. Les 2% restant concernent les autres navigateurs.
Tendance à court et moyen terme (6 mois-2 ans)
Les tendances d'évolution sur les 6 derniers mois se distribuent de la manière suivante :
- Internet Explorer 6.0 : en hausse lente et régulière (environ 1 point de pourcentage par mois). On peut penser que la hausse va se stabiliser et ralentir au fur et à mesure que les utilisateurs d'InternetExplorer auront mis à jour leur ancienne version vers celle-ci (pour mémoire, la mise à jour est proposée en libre téléchargement à travers une procédure automatisée du système : Windows update).
- Internet Explorer 5.5 : en baisse lente et régulière. Cette version comme la version 5 sont vouées à poursuivre leur baisse.
- Internet Explorer 5.0 : en baisse lente et régulière
- MoZilla 1.x : en forte hausse quoiqu'avec une faible part de marché : environ +10% par mois se traduisant par 0.1 points de pourcentage par mois. On peut penser que cette hausse va se poursuivre, Mozilla ayant été très bien accueilli par la presse et étant maintenant considéré par beaucoup comme plus avancé qu'InternetExplorer. Par ailleurs, son utilisation pourrait être "boostée" par son sponsor AOL. La marque Compuserve (propriété d'AOL) propose d'ores et déjà à ses 3 millions d'utilisateurs un nouveau kit de connexion basé sur Netscape Gecko -- le moteur de Netscape 6/7 et Mozilla. Par ailleurs, AOL propose en version Beta un kit de connexion basé sur Netscape Gecko pour Windows, ainsi qu'une version finale pour Macintosh OSX. AOL compte dans le monde 34 millions d'abonnés et 65 millions d'utilisateurs, ce qui fait de lui le plus important ISP au monde (sans compter Compuserve).
- Netscape 6.x et 7.x : en hausse, dans une situtation comparable à Mozilla 1 mais avec des chiffres plus atténués
- Netscape 4.x : en baisse lente et régulière (environ 5% en janvier 2002 ; 1% en janvier 2003 ; 0,5% en janvier 2004) ; le produit est en fin de vie et l'on peut compter sur sa mort définitive (moins de 0,1%) d'ici quelques mois (vers fin 2004 ?) ; de nombreux articles de presse se font d'ailleurs echo de à le voir mourrir à brève échéance
- Opera 6.x et 7.x : chiffres stables ;
- Safari : en très forte hausse : représente 0,11% du marché quelques semaines après son adoption alors qu'il n'était encore qu'en version "beta" (février 2003). La version finale 1.0, sortie en juin 2003, est promise à un bel avenir puisque Safari devient officiellement, dixit Apple, . En juillet 2003, Safari confirme sa forte hausse puisqu'il représente désormais .
Comme l'indiquent les poussées de Mozilla et Safari et malgré le "vérouillage" relatif du marché par Microsoft (dont
InternetExplorer est préinstallé sur tout Windows), le marché des navigateurs continue d'évoluer et voit naître en quelques mois de nouveaux produits innovants. Cette éclosion de nouveaux produits pourraient se poursuivre notamment avec l'arrivée encore timide mais avérée
des nouveaux terminaux web : boîtes web de salon branchées sur les téléviseurs, téléphones "web", ordinateurs de poche, terminaux embarqués, etc. où des parts de marché sont à prendre.
La vitalité des produits s'accompagne également par un retour aux principes d'interropérabilité du web qui ont fait son succès : la guerre des navigateurs Internet Explorer / Netscape, menée à coup de spécificités propriétaires, semble bien terminée et on assiste à un retour progressif à une conformité meilleure avec les normes du W3C (instance normative d'internet).
D'un point de vu quantitatif, il est très probable que les parts de marché d'Internet Explorer baissent sensiblement, pour les raisons suivantes :
- Microsoft abandonne ses développements de navigateur sur plate forme Apple (entre 5 à 10% du parc mondial des ordinateurs) : Internet Explorer 5.5 pour Mac n'est donc plus développé et laisse le champ libre aux navigateurs Safari, Camino et OmniWeb? (cf. les analyses de Tristan Nitot et Ian Fried).
- Microsoft abandonne le développement d'Internet Explorer 6.0 : le prochain navigateur Microsoft ne sera plus disponible séparément du système d'exploitation. Or, Longhorn, futur système d'exploitation de Microsoft, ne verra pas le jour avant mars 2005, ce qui laisse du champ aux navigateurs alternatifs pour parfaire leur concurrence déjà très agressive.
- Internet Explorer est vieillissant : grosso modo, estime Tristan Nitot,
- Internet Explorer est réputé pour ses bogues et ses faiblesses en matière de sécurité :
- [en], alors que ses principaux concurrents n'en connaissent aucun ;
- on peut consulter une [fr] sur les problèmes intrinsèques d'Internet Explorer.
- Non content d'être vieillissant et mal sécurisé, Internet Explorer jouit d'une très mauvaise presse, en particulier auprès des leaders d'opinions :
- Internet Explorer est montré du doigt par de nombreux articles de la presse spécialisée : signe Marc Olanie dans Réseaux et Télécoms ; Un parasite publicitaire se joue des failles d'Internet Explorer [fr] explique Yahoo ; etc.
- Internet Explorer est moqué par une large frange des avant-gardes de l'informatique : informaticiens "alternatifs", nouvelle génération des designers web, utilisateurs avancés (les power users), etc. ; pour citer un exemple, ce texte parodique [fr].
- Le système d'exploitation alternatif Linux vient progressivement à la bureautique, avec son cortège de navigateurs alternatifs (Mozilla, Konqueror), en remplacement des solutions Microsoft. De nombreux chroniqueurs et spécialistes confirment la maturité de Linux pour le marché bureautique. Par ailleurs, le 1er juillet 2003, huit géants de l'électronique grand public ont annoncé la création d'un consortium destiné à établir et à promouvoir l'utilisation du système libre Linux dans la fabrication de leurs produits : il s'agit des japonais Matsushita, Sony, Hitachi, Sharp, Toshiba, NEC ainsi que le néerlandais Philips et le coréen Samsung -- le 4 juillet 2003, Thomson indique son adhésion prochaine et en juillet 2004 plus d'une cinquantaine d'acteurs prestigieux font partie de ce consortium (AMD, HP, IBM, Intel, Fujitsu, Kenwood, Motorola, Nokia, Panasonic, Sanyo, Texas Instrument, Yamaha, etc.). Les produits audio/vidéo et de communication sont notamments concernés. Si ce consortium concrétise ses objectifs, le marché émergeant des terminaux web grand public serait dominé par une majorité de navigateurs Linux. Il est cependant très difficile d'évaluer l'importance future de ce marché. Sources :
Plus largement, Linux et les logiciels libres (comme les navigateurs Mozilla et Konqueror) ont le vent en poupe. Ils font notamment une pénétration fulgurante dans les administrations :
A plus long terme, on voit que Mozilla se positionne également sur le marché des terminaux mobiles, comme en témoigne le projet
Minimo. Nokia, le plus gros fabricant de terminaux mobiles, participe d'ailleurs au financement de Minimo
[fr].
L'utilisation des technologies
HTML
Tous les navigateurs ne supportent pas HTML de la même manière.
La guerre du siècle dernier, entre Internet Explorer et Netscape, à grand coup de balises HTML propriétaires (et donc non-compatibles avec les autres navigateurs), est maintenant terminée. Cette guerre a coûtée beaucoup d'argent aux développeurs web, devenus contortionistes du HTML pour assurer les compatibilité de leur site à l'ensemble des navigateurs.
Cette période est révolue. La plupart des navigateurs, y compris Internet Explorer (versions 5.x et 6.x) et Netscape (versions 6.x et 7.x), se targuent de respecter les standards interropérables du W3C (l'instance qui définit les standards d'Internet). Le travail des développeurs web est ainsi largement simplifié : une page codée dans le respect des standards se trouve maintenant correctement affichée dans la plupart des navigateurs modernes.
- Les navigateurs fondés sur le moteur de rendu Gecko (Mozilla, Netscape 6.x-7.x, Camino, etc.) sont réputés et revendiquent d'être particulièrement respectueux des standards. On pourra notamment consulter la [en].
- Parmis les [en] de Konqueror, on retient également une volonté affichée de respecter les standards du Web.
- "How do I ensure that my pages will work in Safari ? [en]. Où Apple explique clairement sa volonté de respecter les standards HTML et CSS pour son navigateur Safari.
- La prochaine version d'Omniweb [en] milite également pour le respect des standards : "OmniWeb? 4.5 beta 1 incorporates the open source WebCore? and JavaScriptCore? frameworks from Apple Computer Inc., bringing greatly improved support for the latest Internet standards like CSS, HTML, XHTML, and JavaScript to the award-winning browser".
CSS
Philippe Allart fait
un bilan complet du support des feuilles de style CSS1 sur les les différents navigateur. [à synthétiser et commenter]
L'utilisation de
JavaScript semble loin de faire l'unanimité chez les utilisateurs. Le site
Thecounter.com fonde ses statistiques sur quelques sites à forte audience. Pour environ 300 à 400 millions de visites par mois, il compte environ
5 à 10% d'utilisateurs qui n'ont pas JavaScript activé. Si l'on pense qu'
InternetExplorer détient 95% du marché et que
JavaScript y est activé par défaut, c'est donc qu'au moins 5% des utilisateurs (sans doute plus) ont sciemment désactivé cette option. (
septembre 2002,
,
mars 2003,
mai 2003).
SSL (Secure Sockets Layer)
Nous n'avons pas trouvé de statistiques d'utilisation de SSL. SSL est protocole permettant à un client HTTP de communiquer de manière chiffrée avec un serveur. Ce protocole est supporté par défaut par nombres de navigateurs.
Cookies
La plupart des navigateurs intègrent une option pour bloquer les cookies. Il semble cependant que l'utilisateur admette désormais sans problème l'emploi de cookies pour l'identifier.
...
Flash
Nous n'avons pas trouvé de statistiques d'utilisation de Flash. Rapellons simplement que ce logiciel est un greffon (plug-in) qui n'est pas installé par défaut dans les navigateurs. L'utilisateur doit télécharger et installer lui-même le produit.
Lecture dans le navigateur des fichiers PDF
La lecture des fichiers PDF dans le navigateur est majoritairement effectuée avec le greffon (plug-in) d'Adobe : Adobe Acrobat Reader.
L'emploi de cette technologie, quoique répandue, peut poser certains problèmes :
- document PDF non compatible avec une version ancienne du lecteur
- fonctionnement ératique du lecteur sur certains navigateurs
Mentionnons tout d'abord qu'il existe différentes versions du
format PDF, indépendament du
lecteur PDF.
Le format PDf a été créé en 1993.
PDF version 1.3 : lisible par Adobe Acrobat Reader 4.0
PDF version 1.4 : lisible par Adobe Acrobat Reader 5.0
PDF version 1.5 : lisible par Adobe Acrobat Reader 6.0
Toutes les versions d'Acrobat Reader disponibles sur le site d'Adobe.
Adobe Acrobat Reader 6.0 et 6.01
font l'objet d'un bogue les empêchant de fonctionner correctement avec Mozilla 1.x (impression impossible).
Résolution d'écran
Les statistiques sur les résolution d'écran sont rares. On ne peut guère compter que sur :
Ces statistiques sont en outre incomplètes car elle font appel à du
JavaScript, qui désactivé par environ 10-15% des internautes.
Les statistiques existantes donnent néanmoins une idée de la répartition des résolutions auxquelles consultent les clients :
- 1024x768 représente environ 40-50% des clients
- 800x600 environ 30-45%
- 1280x1024 environ 5-15%
- 1152x864 environ 3-5%
- 640x480 représente quant à lui environ 1 à 2%.
Ces chiffres évoluent relativement lentement, avec des deltas de 5 à 10% par an.
Références.
- Les statistiques [en] du site spécialisé Browser News - statistiques mensuelles semble-t-il.
- Les statistiques mensuelles [en] du site internet.com.
- La courbe donnée par Google dans ses rapports mensuels :
- juin 2004
- [fr] de Xiti, sur l'année 2002, portant sur 14,6 milliards de pages vues.
- Statistiques mensuelles du site W3School [en], depuis janvier 2002.
- Les panoramas de eStat [fr] ; ces statistiques n'intègrent pas Mozilla pourtant donné ailleurs avec 1% au minimum (fichiers PDF) :
- Les panoramas d'eStat sont désormais repris en version HTML sur le site spécialisé [fr].
- Une série d'études de OneStat?.com, à la méthodologie de comptage non publiée : communiqués du 30/09/2002 [en], du 16/12/2002 [en], du 03/02/2003 [en], du 28/07/2003 [en], du 19/01/2004 [en].
- [en] de NUA Internet Surveys, également publiée le 16/12/2002 (écho de la précédente ?).
- Yahoo! [fr] évoque l'engouement autour de Safari (1 million de téléchargements en quelques semaines).
- Un point [en] sur l'actualité (14 millions de téléchargements) et le futur de Netscape (15/03/2003).
- Opera lance un navigateur web pour se moquer de Microsoft [fr]
Sécurité des navigateurs
[en cours de rédaction]
- Browser Security Test [en] : teste la sécurité de votre navigateur au regard des failles découvertes et publiées sur internet. Selon ce même site, au 22/05/2003, seuls 17% des visiteurs avaient un navigateur exempt de toute faille de sécurité.
- [en].
- [fr], un article très complet et incontournable sur le danger sécuritaire que représente l'usage d'Internet Explorer.
Quelle est la cible maximale d'un site au regard des navigateurs utilisés ?
Se prive-t-on en réalité d'un public important en faisant le choix de développer pour un panel particulier de navigateurs ?
Une expérience :
La fabrication de code pour un navigateur particulier, sans respecter les standards, amène à l'utilisation des surprises d'affichages ou de comportements même avec le navigateur visé. Les problémes engendrés ne sont pas forcement détectables immédiatement et parfois aléatoire. Cette expérience relativise la question du panel restreint de navigateur. Les conditions de navigation sont tellement variées, même à l'intérieure d'une seule et unique plate-forme, qu'il est dangereux de s'éloigner des standards...
Dans le cas d'un public français
Il s'agit là par exemple du site marchand d'une société implantée uniquement en France, ou dont les réseaux commerciaux internationaux sont étanches.
nous informe qu'il existe, en janvier 2003,
20 millions d'internautes en France. 5% d'utilisateurs d'un navigateur suffisent donc à totaliser 1 million de personnes.
Dans le cas d'un public internationnal
Ce cas est représenté par exemple, par le site institutionnel d'une entreprise ou d'une organisation multinationale.
Le Journal du Net mentionne qu'il existe,
d'internautes dans le monde (source :
NUA Internet Surveys [en]).
Comment contrôler mon application dans tous ces navigateurs ?
- Dave Shea propose une [en] ; on retiendra, hors les émulateurs de PC :
- Browser Cam [en], service commercial permettant de tester sur de très nombreux navigateurs, sous Windows, Mac ou Linux
- iCapture [en] pour tester avec Safari
- Kcapture [en] pour tester avec Konqueror
- iecapture [en] pour tester avec Internet Explorer (5.x-6.0), Mozilla Firefox 0.8, Opera 7.23.
- lynxview [en] pour tester l'affichage d'un site avec le navigateur texte Lynx. Ce test est intéressant du fait que ce que voit Lynx est grosso modo ce que voient les robots d'indexation comme Google.